Cette fois ça y est, l'aventure commence ! J'ai récupéré aujourd'hui le vélo qui va m'acompagner cet été. Le #NewBikeDay (jour d'un nouveau vélo en français — ça sonne mieux en anglais, non ?) est toujours un moment un peu émouvant quand on est cycliste et je suis comme un enfant à qui on aurait annoncé qu'il va fêter son anniversaire en avance !
À vrai dire, j'ai déjà un vélo, pour le vélotaf et les déplacements quotidiens. Mais il n'est pas très adapté pour un voyage de cette distance et de plusieurs semaines. J'ai donc prospecté et évidemment j'ai fini par craquer pour un gravel. Sans plus attendre, je vous présente Ariane :
C'est qui, Ariane ?
Parfois les cyclistes donnent un nom à leur vélo. J'ai choisi de baptiser le mien Ariane. Parce que c'est un prénom stylé, mais aussi pour des raisons symboliques.
D'abord, l'idée de ce voyage m'est venue en suivant @emeline raconter son voyage Paris-Athènes. Emeline a décidé de nommer Olympe son vélo ; l'utilisation d'un prénom utilsé dans la mythologie grecque est donc un clin d'œil que je lui fais pour la remercier d'avoir partagé son expérience.
Deuxième raison, beaucoup plus futile et ironique (et donc rigolote) : je ne suis pas très doué pour m'orienter, c'est peu de le dire ! Je n'ai pas, vraiment pas, le sens de l'orientation. Sait-on jamais, peut-être que nommer mon vélo Ariane va m'éviter de me perdre ?
Enfin, je suis professeur de mathématiques, autant passsionné par les mathématiques que par leur enseignement. Le nom de mon vélo est aussi une référence à Ariane Mézard, mathématicienne française de renom. Elle a été une des mes professeures lorsque j'étais étudiant. Ses cours ont durablement marqué ma vision des mathématiques et mon parcours ; elle a très fortement contribué à la construction de mon identité professionnelle. Sur le plan humain, Ariane Mézard m'a apporté un soutien exceptionnel lors d'un moment difficile de mes études. Elle a joué un rôle crucial dans ma réussite aux concours de l'enseignement. Nommer mon vélo Ariane est une façon de la remercier et de lui rendre hommage. Tout en liant mon goût pour le vélo et pour les mathématiques.
Retour sur le choix du vélo
Le type de vélos à la mode pour les longs voyages, c'est le gravel. J'avais un a priori assez prudent à ce sujet, car je ne suis pas très à l'aise dans les positions très allongées, que l'on rencontre notamment dans les vélos de courses. Donc j'ai fait plusieurs essais, et en fait j'ai été très surpris par le confort et notamment l'ergonomie des cintres ayant une forme bien étudiée.
J'ai commencé à prospecter aux alentours de début octobre. Au début, je cherchais plutôt un vélo d'occasion à retaper ou réparer, avec l'idée de me faire accompagner par des associations ou des vélocistes pour l'aspect mécanique — mes connaissances en la matière étant assez rudimentaires. Je trouvais séduisante l'idée de partir avec un vélo soigneusement bricolé pendant plusieurs mois. Tant pour des raisons économiques qu'écologiques (ce qui en réalité va de pair), favoriser l'occasion plutôt que le neuf, c'est toujours mieux quand c'est possible. Mais je n'ai rien trouvé de satisfaisant, le marché de l'occasion ne semblant pas très dynamique.
J'ai donc fini par chercher un vélo neuf. Et j'ai fini par trouver mon bonheur chez Esprit vélo à Paris. J'ai été très bien conseillé, sans être poussé à la consommation de façon absurde. Et j'ai craqué pour ce magnifique vélo !
(Oui oui on est bien en région parisienne sur la photo !)
